vendredi 29 novembre 2013

Anniversaires royaux du 29 novembre

29 novembre 1226 : sacre de saint Louis (1214-1270).

sacre de saint Louis

29 novembre 561 : décès de Clotaire Ier (né en 497 ? ), fils de Clovis, roi des Francs de 511 à 561.


tête de Clotaire Ier

29 novembre 1314 : décès de Philippe IV le Bel (né en 1268), fils de Philippe III le Hardi et petit-fils de saint Louis, roi de France de 1285 à 1314 et roi de Navarre de 1284  à 1305.


mort de Philippe le Bel

jeudi 28 novembre 2013

Anniversaire royal du 28 novembre

28 novembre 1615 : mariage à Bordeaux de Louis XIII et d'Anne d'Autriche (1601-1666)

 

mercredi 27 novembre 2013

Anniversaires royaux du 27 novembre

27 novembre 511 : décès de Clovis (né en 466). , premier roi des Francs de 481 à 511.


gisant de Clovis à SaintDenis

27 novembre 1252 : décès de Blanche de Castille (née en 118), petite-fille d'Aliénor d'Aquitaine, épouse de Louis VIII, sacrée avec lui en 1223, mère de saint Louis (Louis IX), régente de France de 1223 à 1234 puis de 1248 à sa mort. 


Blanche de Castille 

jeudi 21 novembre 2013

La Fin des Temps




Le jugement dernier, par Gustave Doré


24.3
[Jésus] s'assit sur la montagne des oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui faire cette question: Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde?
Jésus leur répondit: Prenez garde que personne ne vous séduise.
Car plusieurs viendront sous mon nom, disant: C'est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens.
Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres: gardez-vous d'être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin.
Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre.
Tout cela ne sera que le commencement des douleurs.
Alors on vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom.
Alors aussi plusieurs succomberont, et ils se trahiront, se haïront les uns les autres.
Plusieurs faux prophètes s'élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens.
Et, parce que l'iniquité se sera accrue, la charité du plus grand nombre se refroidira.
Mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé.
Cette bonne nouvelle du royaume sera prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin.

(Matthieu, 24/3 – 14)

Vous dites ? c'est ce qui se passe maintenant, trait pour trait ?
Mais oui, il suffit de lire le journal, de regarder la télévision....
Alors, qu'en concluez-vous ?
"Le jour vient, et il et déjà venu..."


samedi 16 novembre 2013

Anniversaire royal du 17 novembre

17 novembre 1755 : naissance à Versailles de Louis Stanislas Xavier de France, comte de Provence (1755-1795), fils du dauphin Louis-Ferdinand et de sa seconde épouse Marie-Josèphe de Saxe, petit-fils de Louis XV, frère puîné de Louis XVI, roi de France et de Navarre de jure de 1795 (mort de Louis XVII) à 1814, puis effectif de 1814 à sa mort, le 16 septembre 1824 sous le nom de Louis XVIII.

Louis XVIII relevant la France

mercredi 13 novembre 2013

Anniversaires royaux du 14 novembre

14 novembre 1316 : naissance de Jean Ier, fils posthume de Louis X et de Clémence de Hongrie, décédé le 19 novembre. 

14 novembre 1522 : décès d'Anne de Beaujeu, fille de Louis XI, soeur aînée de Charles VIII, née en 1461, régente de France de 1483 à 1491.

Jean le Posthume

Anne de Beaujeu (par le Maître de  Moulins)



Anniversaire royal du 13 novembre

13 novembre 1160 : 3e mariage de Louis VII, fils de Louis VI et d'Adélaïde de Savoie, né en 1121, roi de France de 1137 à 1180, séparé en 1152 d'Aliénor d'Aquitaine, veuf en 1160 de Constance de Castille,
avec Adèle de Champagne.

Il en aura deux enfants :

tombeau de Louis VII, abbaye de Barbeau, près Fontainebleau

samedi 9 novembre 2013

Fêtes du 10 novembre : saint Léon le Grand & patriarche Noé

Saint Léon le Grand, pape de Rome, Père de l'Eglise : né entre 390 et 400, archidiacre de Rome sous les pontificats de Célestin Ier (422/432) puis de Sixte III (432/440), pape de Rome de 440 à 461.
Il eut une action déterminante dans la querelle christologique.  Dans le Tome à Flavien, lettre publiée le 13 juin 449 et adressée au patriarche de Constantinople, il exprime de façon magistrale la doctrine de l'unicité de la personne du Christ subsistant en deux natures distinctes et réfute ainsi clairement le monophysisme. L’empereur Théodose II convoqua un concile à Éphèse en 449 mais l’archimandrite Eutychès, champion des thèses monophysites,  empêcha les représentants du pape de prendre la parole : ce fut « le brigandage d'Éphèse », comme l’a appelé saint Léon. Cependant, le triomphe d'Eutychès fut de courte durée car, après la mort accidentelle de Théodose II, la nouvelle impératrice Pulchérie et son mari Marcien, favorables à l'orthodoxie, convoquèrent un nouveau concile à Chalcédoine (451). Les thèses orthodoxes triomphèrent et à la lecture du Tome à Flavien l'assemblée se leva en  s'écriant : « C'est Pierre qui parle par la bouche de Léon ! ».

En matière d’ecclésiologie, saint Léon défendit avec vigueur la thèse de la primauté absolue du pape de Rome comme successeur de saint Pierre. Il combattit ainsi sans succès le décret du même concile (28e canon) qui déclare l’égalité complète des sièges de Rome et de Constantinople, toutes deux villes impériales. D’où des difficultés à venir sans nombre. C’est au nom de cette même conception qu’il sanctionna saint Hilaire d’Arles, défenseur de ce qu’on appellera plus tard « les libertés de l’Eglise des Gaules ».

L'épisode le plus célèbre de la vie de saint Léon est sa rencontre avec Attila, en 452 à Mantoue, où le pape 

rencontre de saint Léon et d'Attila (Rapahël, chapelle Sixtine)

persuada le conquérant de renoncer à envahir l'Italie et à marcher sur Rome. Selon la légende, c’est l'apparition miraculeuse des saints Pierre et Paul armés d'épées qui fut déterminante.  


Patriarche Noé, fils de Lamech, descendant de Seth.

L'arche de Noé (Gustave Doré)





Anniversaire (quasi)royal du 9 novembre




mémorial de Colombey-les- deux-Eglises


9 novembre 1970 : décès à Colombey-les-deux-Eglises, dans sa propriété de La Boisserie, du général de Gaulle, né à Lille le 22 novembre 1890, deux fois sauveur de la France.


statue du Général à Québec


vendredi 8 novembre 2013

Anniversaire royal du 8 novembre :


8 novembre 1226 : décès de Louis VIII le Lion, né en 1187, fils de Philippe Auguste et d'Isabelle de Hainaut, sacré à Reims le 6 août 1223 (premier Capétien direct à ne pas avoir été sacré du vivant de son père.

Epoux de Blanche de Castille, père de saint Louis.


couronnement de Louis VIII et Blanche de Castille 

mardi 5 novembre 2013

Anniversaires royaux du 6 novembre


6 novembre 2004 : mariage à Saint-Domingue du prince Louis-Alphonse-Gonzalve-Victor-Emmanuel-Marc de Bourbon, duc d'Anjou, roi de France de jure sous le titre de Louis XX, avec demoiselle Margarita Maria Vargas y Santaella, désormais Marguerite Marie de France.




6 novembre 1836 : décès de Charles X, dernier roi de France, à Görtz (Autriche), présentement Gorica/Goriza (Croatie).

dimanche 3 novembre 2013

Anniversaire royal du 4 novembre

4 novembre 1380 : sacre à Reims de Charles VI, né en 1368, mort en 1422, fils de Charles V et de Jeanne de Bourbon, roi de France de 1380 à 1422.

Première crise de folie furieuse en 1492, folie complète à partir de 1415.

Prince rempli de qualités, et pourtant, à cause de sa folie, un des règnes les plus désastreux de l'histoire de France.

couronnement de Charles VI (par Jean Fouquet)

vendredi 1 novembre 2013

Anniversaire royal du 2 novembre

2 novembre 1755 : naissance à Vienne de l'archiduchesse Marie-Antoinette de Habsbourg, reine de France de 1774 à 1792, martyrisée le 16 octobre 1793.


Portrait de Marie-Antoinette par Mme Vigée-Lebrun

Anniversaires royaux du 1er novembre

1er novembre 1179 : sacre à Reims de Philippe II Auguste (né en 1165, roi en 1180, mort en 1223), fils de Louis VII et d'Adèle de Champagne ; sacré par son oncle l'archevêque de Reims Guillaume aux Blanches Mains.
sacre de Philippe Auguste


1er novembre 1700 : mort de Charles II, dernier roi Habsbourg d'Espagne et accession au trône de Philippe V, duc d'Anjou, petits-fils de Louis XIV, origine des Bourbons d'Espagne, de Naples et des Deux-Siciles, et de Parme. 





Philippe V (Felipe Quinto)


Etes-vous des saints ?

LA TOUSSAINT


Tous les saints (Fra Angelico)


En Occident, la fête de tous les saints – la Toussaint – se célèbre à la fin du temps après la Pentecôte. En Orient, elle se célèbre le premier dimanche après la Pentecôte (dimanche que l’Occident a dédié à la Divine Trinité : le dimanche de la Trinité), c’est-à-dire au début du même temps.

Les deux sont logiques et ont une signification spirituelle apparemment contraire mais au fond identique : l’Orient pose la sainteté comme une prémisse dont le reste découle, l’Occident la pose comme un terme, un but à atteindre. Dans les deux cas, ce qui est en jeu, c’est la sanctification. Et cela dans le temps de la Pentecôte, qui est le temps de l’Eglise, c’est-à-dire à la fois le temps de la proclamation de l’Evangile, de la « Bonne Nouvelle » de la résurrection, et le temps de l’incarnation dans l’existence, de l’incorporation de ce même Evangile par les hommes à qui il est proclamé : ce qui peut s’appeler le labeur de la sanctification. Ce qui nous amène et nous oblige à nous interroger sur ce qu’est la sainteté et sur ce qu’est un saint.

Etes-vous des saints ?

On entend souvent dire : « Oh, moi, je ne suis pas un saint ! ». Sous-entendu : cela est réservé à quelques-uns, à une élite, à des sortes de champions ou de héros.

Deuxième sous-entendu, qui se cache derrière le premier : ce n’est pas la peine de me donner du mal, ce n’est pas pour moi…

Notons au passage que l’Eglise catholique romaine prête à ce genre d’attitude puisque dans le processus très juridique et quasi judiciaire de canonisation ( on parle d’ailleurs de « procès de canonisation, et c’est une sorte de procès à l’américaine, avec un défenseur, le postulateur, et un accusateur, l’avocat du diable), dans ce procès, donc, on réclame que soient démontrées les « vertus héroïques » du candidat à la sainteté… je veux dire à la canonisation.

C’est, disons-le, une confusion des genres, et grave. Les saints sont-ils tous des héros ? Peut-être. Les héros sont-ils tous des saints ? Sûrement pas. En réalité, l’héroïsme et la sainteté ne se situent pas du tout sur le même plan. L’héroïsme est une qualité humaine : elle pousse l’homme à se dépasser, à se surpasser, à devenir quasiment un surhomme ; mais cette qualité ne comporte aucune tension vers Dieu. La sainteté au contraire est la caractéristique même de Dieu, et de Lui seul.

Vous connaissez le chant de la louange éternelle des séraphins que le prophète Isaïe a entendu et qu’il nous a retransmis : «  Saint, Saint, Saint, Adonaï Sabaoth » ; c’est le Trisaghion que notre liturgie a pieusement recueilli : « Saint, Saint, Saint, le Seigneur Dieu Tout-Puissant ».

Les juifs ont une très belle formule pour désigner Dieu sans prononcer son nom : « Le Saint, Béni soit-Il… »

Enfin, nous, chrétiens, nous proclamons : "Un seul est Saint, un seul est Seigneur, Jésus-Chist, la gloire de Dieu le Père !"

On pourrait donc conclure que ceux qui se récrient : « Je ne suis pas un saint… » ont raison ? Et pourtant, non. Ils ont raison en matière de théologie théorique (Dieu seul est saint) ; ils ont tort en matière de théologie pratique. C’est ce que je voudrais vous montrer.

L’apôtre Paul commence fréquemment ses épîtres par l’adresse suivante : « aux saints qui sont à (tel endroit) ». Quelques exemples : « à tous les saints qui sont en Achaïe » ; « aux saints qui sont à Ephèse » ; « à tous les saints qui sont à Philippes » ; « aux saints et fidèles frères en Jésus-Christ qui sont à Colosses »…Et pourtant, dans certaines de ses épîtres, par exemple celles aux Corinthiens, il ne leur ménage pas ses reproches, à cause de leur inconduite, de leurs divisions, de leurs désordres… leur adressant les réprimandes les plus sévères.

Alors, saints ? ou pécheurs ? Les deux à la fois !

Un moine augustin qui s’est acquis une certaine renommée au XVIe siècle, j’ai nommé Martin Luther, a énoncé une très grande vérité : l’homme qui se veut chrétien prend conscience du fait qu’il est simul justus et peccator, à la fois juste et pécheur.

Nous touchons là à ce que j’appellerai le mécanisme fondamental de la vie divine dans ses deux acceptions : la vie de Dieu, la vie selon Dieu, et qui est l’antinomie. L’antinomie n’est pas la contradiction : la contradiction est opposition passive, l’antinomie est opposition dynamique. Exemples : Dieu est à la fois Un et Trine ; le Christ est à la fois Dieu et homme ; le destin de l’homme est la mort et la résurrection ; le temps de l’Evangile, c’est-à-dire du Fils de Dieu fait homme et communiqué aux hommes, c’est celui dont le Christ dit : « Le temps vient et il est déjà venu. Enfin et surtout : en Christ, notre nature humaine est déjà sauvée, ressuscitée et déifiée : c’est fait, c’est accompli ! Mais il nous reste à l’accomplir, chacun de nous personnellement.

De même pour la sanctification. La sainteté, spécifique à Dieu, nous est communiquée… comment ? Par notre participation au Christ, vrai Dieu et vrai Homme : il a pris part à notre nature humaine et, en retour, il nous donne part à sa divinité, non par nature, mais par grâce. C’est en Christ que nous sommes saints, et en Lui seulement. C’est ce qu’exprime clairement l’apôtre Paul dans l’adresse de sa première épître aux Corinthiens : « A ceux qui ont été sanctifiés en Jésus-Christ, saints par vocation… »

Tout est dit. Notre vocation, exprimée dès notre baptême, qui nous communique la grâce (à nous de l’entretenir !), c’est d’être saints. Ailleurs saint Paul dit : « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification. » Et cela est constant dans les Ecritures, même celles de l’Ancienne Alliance : « Soyez saints comme je suis saint, dit le Seigneur » ; à quoi fait écho cette injonction du Christ : « Soyez parfaits comme votre Père des cieux est parfait. »

Impossible à l’homme ? Sûrement. Mais à Dieu, non. « A Dieu, rien n’est impossible », dit le Christ. Et Lui-même nous fournit la méthode. Elle est aussi simple qu’elle est radicale : ce sont les Béatitudes. Les Béatitudes, c’est en quelque sorte le manuel du chrétien. Saint Jean Chrysostome disait d’elles que si quelqu’un les appliquait intégralement, il ne connaîtrait pas la mort.

Ne soyons pas outrecuidants, tâchons d’en appliquer quelques-unes, autant que nous pourrons. Et alors nous ouvrirons des fissures dans notre ego, dans la carapace du vieil homme, fissures par lesquelles la sainteté de Dieu se précipitera et nous transfigurera, et cela dès maintenant, nous emplissant de paix, de joie et d’amour.

Alors nous n’aurons plus qu’un désir : nous réunir à ces foules sans nombre, à ces myriades de myriades d’anges et de saints qui sans cessa adorent et proclament :

« Amen ! La louange, la gloire, la sagesse, l’action de grâces, l’honneur, la puissance et la force soient à notre Dieu, aux siècles des siècles ! Amen ! »